Le bambou est une image familiale pour les habitants
vietnamiens. Il devient aussi le symbole présentatif du Vietnam.
Depuis longtemps, l’image des haies de bambou arrivait
naturellement dans les chansons, les poèmes, la littérature,…
Cette plante est très utile dans la vie des vietnamiens.
Autrefois, ce bois creux si solide est servi à construire des cloisons, des
haies hautes de plusieurs mètres protégeant le village contre les pirates. Le
bambou est utilisé surtout pour faire des outils servis la vie quotidienne: des
baguettes en bambou, des paniers, des charpentes comme les murailles, meubles,
lits, tables, accessoires, cordages, ficelles, chapeaux coniques, le seau pour
aller puiser de l’eau, la pipe pour les fumeurs,… Il sert aussi à la nourriture
des animaux. Les racines de cet arbre, on les déterre quand même et les sèche
au soleil durant quelques semaines pour servir comme le bois de chauffage à
cuire des gâteaux de riz gluant à l’occasion du Tet traditionnel du Vietnam.
C’est le bambou qui attache strictement à la vie des
Vietnamiens du berceau à la tombe. Après avoir décédé, le corps du défunt
repose sur une claie faite avec bambou.
Cette plante devient ainsi quelque chose
"sacrée", intime et propre au village. C'est grâce aux haies de
bambou que le village retrouve non seulement sa tranquillité et son intimité
mais aussi ses traditions et ses mœurs. Le bambou devient ainsi le protecteur
des villageois. Un proverbe vietnamien a dit que « l’autorité du roi
s’arrête devant les haies de bambou du village ». Cela exprime le rôle
important du bambou dans les villages en particulière et dans la culture
vietnamienne en général.
Les caractéristiques du bambou présentent aussi les
caractères des Vietnamiens: diligence, solidarité, tolérance, hospitalité,… On
utilise l’image du bambou pour donner aux vietnamiens des leçons d’or. Par
exemple : lorsqu’un bambou devient vieux, il est difficile de le courber.
Alors, cette phénomène est pour rappeler aux parents qu’il faut éduquer leurs enfants
quand ils sont jeunes parce qu’il est difficile de le faire quand ils
deviennent plus âgés.
Le bambou et le village sont si étroitement liés qu'on
les compare souvent à une personne liée à son ombre. Ces deux images se
gardent bien dans l’âme de chaque vietnamien lors qu’il est loin de son village
natal : « en s’arrêtant ici, on se sent désemparé. En se souvenant de
son pays avec émotion, on est rappelé à revoir le bambou du village.
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