Thứ Sáu, 14 tháng 11, 2014

Pâté de porc à la cannel - Chả Quế

Ingrédients pour quatre personnes 

 
- 500 g de porc dans l’échine 
   - 1 échalote hachée
 
   - 1 cuillère à soupe de
 nuoc mam 
   - 1/2 cuillère à café de sel

- 1/2 cuillère à café de poivre blanc moulu
- 1/2 cuillère à soupe de sucre
- 1 cuillère à soupe d’huile

- Quelques glaçons pilés
 - 1 cuillère à soupe de farine de tapioca (ou de maïzena)
 - 1/2 cuillère à café de poudre de cannelle
 - 1/2 cuillère à café de levure chimique

- 1 cuillère à soupe d’huile
- 1/2 cuillère à café de poudre de cannelle
- 1/2 cuillère à café de miel

Préparation et conseils

Couper la viande en petit morceaux.

Mélanger les ingrédients B. Tremper la viande et laisser mariner une nuit (au frigo).

Diviser la viande marinée pour mixer en deux fois. Mettre une moitié au mixeur avec glaçons pilées, hacher une minute, mélanger, recommencer une minute, mélanger. Continuer l’opération jusqu’à ce que la pâte devienne homogène et qu’il n’y ait plus de morceaux. Recommencer l’opération avec l’autre moitié de viande.

Ajouter les ingrédients D et bien mélanger. Passer au robot en utilisant un batteur plat. Sinon, il faut bien piler à l’aide d’un grand pilon et bien lisser à l’aide d’une cuillère en silicone.

Préchauffer le four à 210°C. Verser la préparation sur une plaque de cuisson. Former un rectangle épais. Bien lisser la surface.

Mélanger les ingrédients E. Badi-geonner la surface à l’aide d’un pinceau alimentaire.
Cuire au four pendant 20 minutes.


Les nems

Ingrédients pour quatre personnes 



- 200 g à 300 g de viande de porc (on peut prendre de l’échine) ou de poulet hachée ou/et de la chair de crabe (2 petites boîtes maxi)
- 100 g de carottes
- 50 g de champignons noirs
- 50 g (1/2 sachet) de vermicelles de soja (demandez au vendeur des vermicelles pour nems)

- 2 œufs
- un oignon
- une gousse d’ail
- sel et poivre
- un paquet de petites galettes de riz (que vous découperez, après les avoir mouiller une fois la farce prête)
- de l’huile de friture, arachide
- des feuilles de salade (laitue)
- de la sauce nuoc mam pour nems (que vous pouvez acheter toute prête ou que vous préparez)
- de la menthe fraîche

Préparation et conseils

Mettre les champignons 30 minutes dans un bol d’eau tiède. Faire la même chose pour les vermicelles, dans un autre récipient.

Hacher finement tous les ingrédients : viande, oignon, ail, carottes.

Essorer les champignons et les couper en fines lamelles. Couper les vermicelles et bien mélanger à la main tous les ingrédients, en ajoutant les œufs, afin d’obtenir une farce bien homogène. Ajouter le sel, le poivre et quelques gouttes de nuoc mam pur (pas trop).

Remplir une assiette ou un plat creux d’eau tiède et laisser tremper environ une seconde (juste en l’immergeant) une galette, sans la lâcher. La poser sur un torchon, juste un peu humide, afin que la galette ne colle pas (couper la galette si elle est trop grande, de façon à faire des petits rouleaux).

Dernière étape : le moment le plus délicat.

Déposer un peu de farce (en forme de petit cylindre) dans le bas de la galette, en laissant un espace d’un centimètre de chaque côté (pour pouvoir rabattre les coins). Rouler la galette autour de la farce, rabattre les côtés quelques centimètres avant la fin et finir de rouler. Vous obtenez ainsi des rouleaux de 5 à 7 cm de long.

Faire chauffer l’huile dans une poêle ou dans une friteuse, et plonger le rouleau dans l’huile très chaude, jusqu’à ce qu’il soit doré et cuit à l’intérieur.

Présenter les nems sur un plat, en disposant des feuilles de salade et de menthe fraîche.

Les convives peuvent aussi enrouler les nems dans une petite feuille de salade, ajouter une feuille de menthe et les tremper dans la préparation de nuoc mam.

C’est convivial, un peu comme la fondue bourguignonne !


Thứ Năm, 13 tháng 11, 2014

Les facons pour effacer les noirs de l'échappement

1. Miel
- Mettre du miel sur la peau brulée.
- Masser doucement pendant 20 - 30 minutes.
- Nettoyer avec l'eau tiède.

2. Jus du citron
- Utiliser l'écouvillon en pénétreant jus du citron à mettre sur le noir.
- Laisser dans 15 minutes et rincer avec l'eau tiède.

3. Lait frais
- Prendre une quantité convenable du lait et mettre sur la peau noir.
- Masser doucement pendant 30 minutes.

4. Gel de l'aloès (Lô Hội)
- Metter le gel de l'aloès sur la peau brulante.

5. Gigembre or Curcuma frais
- Couper en morceau mince, mettre sur la peau noir.
- Refaire plusieur fois par jour (3-4 fois/ jour)

Thứ Sáu, 3 tháng 10, 2014

Les Grandes Inventions Francaises


De l’invention de la machine à calculer à celle des détecteurs de particules, voici répertoriées, entre le XVIIe siècle et le XXe siècle, quelques-unes des nombreuses inventions françaises qui ont contribué à faire avancer le monde et à le changer. Ces grandes inventions couvrent un large spectre : transports, médecine, physique, arts visuels, arts de la table, hautes technologies…

1.    Invention du Minitel (1977-1981)


Initiant les Français à la communication électronique avant internet, le Minitel a joué un rôle majeur dans l’histoire des télécommunications en France. À son apogée, à la fin des années 1990, il équipait neuf millions de foyers et d’entreprises, et faisait un milliard d’euros de chiffre d’affaires.
L’origine du Minitel remonte à 1977, quand le président de la République Valéry Giscard d’Estaing demande à Simon Nora et Alain Minc, inspecteurs des finances, de rédiger un rapport sur "L’informatisation de la société". Ce rapport, qui est publié et devient un best-seller, invente le mot et concept de "télématique" (liant télécoms et informatique), préfiguration du Minitel. Alors lancé par Gérard Théry, directeur général des Télécommunications, un projet de services d’informations en ligne se concrétise par la mise en place du réseau Télétel et de son accès par Minitel, terminal  du premier "réseau télématique" grand public dans le monde.
En 1981, 4 000 terminaux Minitel sont distribués gratuitement en guise de test dans le département d’Ille-et-Vilaine. La gratuité est conservée lors de la commercialisation du Minitel sur tout le territoire un an plus tard, en 1982, avec l’ouverture d’un premier service opérationnel – l’annuaire électronique gratuit (3611). Pour sa rentabilité, le réseau Télétel va en effet s’appuyer, non sur l’appareil Minitel lui-même, mais sur le prix de la durée de connexion (téléphonique) au service d’accès Télétel qui permet une pluralité de tarifs par minute, avec les fameux paliers 3615, 3616, 3617, etc. Quant à l’accès gratuit au 3611, il stimule le lancement du Minitel, prêté gratuitement à chaque abonné du téléphone. Grâce à cette politique volontariste, le Minitel, qui connaît un succès immédiat, permet à des millions de Français de se familiariser avec les "services en ligne" avant l’heure d’nternet et de l’ordinateur individuel.

2.    Invention de la carte à puce (1974)

 

Carte bancaire, carte SIM, carte Vitale, pass Navigo… Brevetée en 1974 par Roland Moreno, la carte à puce est une invention française. Elle s’est d’abord généralisée par le biais de la carte bancaire.
L’idée novatrice de Roland Moreno, autodidacte passionné d’électronique, est de loger une mémoire à circuits intégrés (PROM 1024 bits) dans une carte à format standard…
La première demande de brevet est déposée le 25 mars 1974 par Roland Moreno qui baptise d’abord son projet TMR, en référence au film Take the Money and Run ("Prends l’oseille et tire-toi") de Woody Allen ! L’enregistrement de données (dans la mémoire PROM) de son projet de carte à puce est "irréversible, inconditionnel et sélectif", muni d’un "comparateur de code" et d’un "compteur d’erreurs", le tout étant unifié par des "moyens inhibiteurs".
Cette technique intéresse très vite le secteur bancaire (qui crée un groupement d’intérêt économique "Carte bancaire"), puis la direction générale des Télécommunications (aujourd’hui France Télécom) qui cherche alors à remplacer les pièces de monnaie des cabines téléphoniques par des cartes téléphoniques. Mais il faudra encore huit ans avant que la carte à puce ne franchisse l’étape industrielle (Gemplus International). Depuis lors, la carte à puce n’a cessé de se diversifier. Au début du XXIe siècle, trois milliards de cartes à puce sont utilisées dans le monde.

3.    Invention du TGV (1974-1981)

 

L’histoire du TGV commence officiellement en France en 1974, avec le projet d’un " train à grande vitesse " sur la ligne Paris-Lyon. Depuis son lancement en 1981, le TGV n’a cessé d’augmenter sa vitesse.
Les éléments précurseurs du TGV sont multiples. En 1955, la France fait des essais de train à grande vitesse dans les Landes, avec un record du monde à 331 km/h sur infrastructure classique. Mais la grande vitesse ferroviaire sur infrastructure spécialisée trouve son origine dans la mise en service au Japon du Shinkansen ("nouvelle grande ligne") qui révolutionne le transport de voyageurs dès la création, en 1964, de dessertes à 210 km/h entre Tokyo et Osaka.
En 1974, le président Pompidou lance le projet d’un TGV – train à grande vitesse – conçu par Alstom et exploité par la SNCF, entre Paris et Lyon. Le TGV est mis en service, le 27 septembre 1981. Avec une vitesse de 260km/h en 1981, le TGV atteint la vitesse commerciale de 300km/h en 1989 sur la nouvelle ligne Atlantique. Le 15 mai 1990, il obtient le record du monde de vitesse avec une pointe à 515,3 km/h.
La ligne du TGV Nord, qui dessert Lille, Dunkerque et Calais, est ouverte le 26 septembre 1993. Puis c’est au tour de l’Eurostar d’être inauguré par le président François Mitterrand et la Reine Elizabeth II, le 6 mai 1994. Après Londres, ce sont Bruxelles, Amsterdam et Cologne qui obtiennent leur TGV : le Thalys est lancé le 2 juin 1996. Le TGV Méditerranée de couleur bleue est mis en service, le 7 juin 2001, pour un Paris-Marseille en 3 heures. En 2007 est inaugurée la nouvelle ligne de TGV Est européen : les trains circulent à 320 km/h, reliant Paris à Strasbourg en 2 heures 20 minutes. Le 3 avril 2007, une rame de TGV sensiblement modifiée établit un nouveau record du monde de vitesse sur rail en atteignant 574,8 km/h. Enfin, depuis décembre 2013, le TGV relie Paris à Barcelone en 6 heures.

 

4.    L’antituberculeux du BCG (1921)

 

Le 18 juillet 1921, le BCG, vaccin antituberculeux mis au point par le médecin Albert Calmette et le vétérinaire Camille Guérin, est inoculé avec succès à un nouveau-né dont la mère vient de mourir de tuberculose.
Associés dès le début du XXe siècle, Albert Calmette et Camille Guérin travaillent tous deux à l’Institut Pasteur de Lille à la recherche d’un vaccin contre la tuberculose qui les occupera pendant vingt ans.
En 1905-1906, ils constatent que de jeunes bovins guéris d’une tuberculose expérimentalement provoquée ne sont pas réinfectés. Puis ils constatent en 1908 qu’en ensemençant une souche bovine virulente sur une pomme de terre imprégnée de bile de bœuf, le bacille garde ses caractères principaux, mais perd son pouvoir pathogène.
Ces ensemencements, répétés 230 fois entre 1908 et 1921, rendent finalement la souche complètement inoffensive. Les premiers essais sur des animaux de laboratoire et des bovins sont extrêmement probants et concluent à l’innocuité et au pouvoir protecteur de cette souche biliée. Des essais de vaccination vont dès lors être entrepris sur l’homme. La première vaccination d’un nouveau-né dont la mère vient de mourir de la tuberculose est réalisée le 18 juillet 1921. En 1928, la diffusion en masse du vaccin est lancée.

5.    L'invention de la radioactivité (1898)

 

Après le physicien Henri Becquerel, qui a réussi à mettre en évidence le "rayonnement spontané" de l’uranium (1896), les physiciens Marie Curie, née Sklodowska, et son mari Pierre Curie parviennent à extraire du minerai d’uranium des éléments beaucoup plus actifs encore, le polonium et le radium, à l’origine de ce rayonnement (1898). La "radioactivité" est née.
En faisant la découverte du polonium et du radium qu’ils sont parvenus à isoler, Pierre et Marie Curie établissent la propriété de certains types d’atomes d’émettre spontanément des rayonnements, et donnent à ce phénomène le nom de "radioactivité" (du latin radius, "rayon"). Intensément radioactif, le radium l’est 1 million de fois plus que l’uranium pour la même masse.
En 1903, le prix Nobel de physique est attribué conjointement à Henri Becquerel pour "sa découverte de la radioactivité spontanée" et aux Curie pour leurs "recherches communes sur les phénomènes de radiation découverts par le professeur Becquerel". Dans cet éloge, pas la moindre allusion à leur découverte du radium…
Après la mort accidentelle de Pierre Curie en 1906, Marie hérite de sa chaire à la Sorbonne et poursuit ses recherches. En 1910, le doute n’est plus permis : elle a réussi à isoler l’élément radium sous sa forme métallique, une forme très difficile à obtenir. Un deuxième prix Nobel, en chimie celui-là, lui est attribué l’année suivante. En 1914, est fondé l’Institut du radium (institut Curie). Lors de la Première Guerre mondiale, Marie Curie organise le premier service radiologique mobile. Durant la première moitié du XXe siècle, le radium sera essentiellement utilisé en physique pour l’étude de la structure du noyau atomique et en médecine pour soigner le cancer.

6.    Invention : la mécanique ondulatoire des particules (1924)

 

Découvrant la nature ondulatoire des électrons en 1924, Louis de Broglie (1892-1987) révolutionne la mécanique des particules, en créant la mécanique ondulatoire des particules. C’est désormais à partir de la propagation de l’onde que la trajectoire des particules est calculée.
Fondée sur la théorie des quanta de lumière d’Einstein, qui montre que dans la lumière, il y a à la fois ondes et corpuscules, la mécanique ondulatoire de Louis de Broglie attire très vite l’attention d’Albert Einstein. Nouvelle branche de la physique, confirmée en 1927 par les expériences de Davisson et Germer sur la diffraction des électrons, la mécanique ondulatoire créée par Louis de Broglie embrasse dans une vaste synthèse la physique de la matière et celle de la lumière.
Il reçoit le prix Nobel de physique en 1929 "pour sa découverte de la nature ondulatoire de l’électron", et devient en 1933 le plus jeune membre de l’Académie des Sciences, dont il va devenir en 1942 secrétaire perpétuel. À l’origine d’un tournant capital de la physique moderne, ses vues théoriques sur les ondes de matière ont eu d’innombrables conséquences pratiques. Elles ont notamment permis l’invention du transistor et des circuits intégrés, bases de toute la microélectronique et de l’informatique.

 

7.    L'invention du Concorde (1969-1976)

 

Unique supersonique (volant à une vitesse supérieure à la vitesse du son dans l’air) de l’aviation civile, capable de traverser l’océan Atlantique en moins de quatre heures, le Concorde demeure un avion de légende et un symbole de l’excellence française, même s’il a pris sa retraite en 2003.
Afin de développer un appareil civil supersonique long-courrier, Britanniques et Français – Aérospatiale et British Aircraft Corporation – signent un programme commun, le 29 novembre 1962. Sept ans plus tard, en 1969, les deux premiers vols des prototypes 001 et 002 se déroulent à Toulouse-Blagnac et Bristol-Filton. Il faut ensuite attendre 6 000 heures de vol du Concorde pour que le 21 janvier 1976, Air France lance son exploitation commerciale sur le trajet Paris-Dakar-Rio, tandis qu’un appareil identique appartenant à British Airways effectue un vol entre Londres et Bahreïn. Quatre mois plus tard, le 24 mai 1976, deux Concorde aux couleurs d’Air France et de British Airways s’envolent simultanément sur Paris-Washington et sur Londres-Washington.
Au total, seize avions de série seront construits. Le Concorde ne sera donc pas un succès commercial à proprement parler, mais restera une réussite technologique sans précédent, volant à plus de deux fois la vitesse du son pendant plus de 3 heures. Cependant, si le supersonique consacre un savoir-faire unique, il représente un moyen de transport polluant et coûteux, à l’heure de la démocratisation incarnée par le Boeing B74. Il sera finalement remis en cause pour des raisons techniques après le crash du 25 juillet 2000 qui fait 113 morts à Gonesse. Des modifications permettent une remise en ligne progressive à partir d’octobre 2001. Mais suite à la très grave crise que traverse le transport aérien après les attentats du 11 septembre 2001, Air France et British Airways décident, en avril 2003, l’arrêt définitif des vols commerciaux du Concorde.

8.    Invention des détecteurs de particules (1963-1969)

 

Pour son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle multifils, Georges Charpak reçoit le prix Nobel de physique en 1992.
La mise au point de détecteurs – chambre à étincelles, chambre à bulles, noyau d’or à haute énergie et surtout chambre proportionnelle multifils – par Georges Charpak vient à une époque où les physiciens ont besoin de détecteurs plus petits et plus rapides afin d’étudier les événements rares auxquels les nouveaux accélérateurs leur donnent accès, et que les progrès de l’électronique leur permettent d’enregistrer. Les chambres de Charpak seront ainsi utilisées pour étudier les effets de collisions à très haute énergie dès la fin des années 1960 et resteront pendant plus de trente ans des éléments essentiels des détecteurs qui équipent les collisionneurs modernes.
Au cours des années 1970 et 1980, Georges Charpak adapte les techniques qu’il a mises au point aux besoins des physiciens dans des secteurs très divers. Mais ce sont surtout les domaines de la biologie et de la médecine qui retiendront de plus en plus son attention. En collaboration avec des équipes de recherche de l’Institut Pasteur et du Centre médical universitaire de Genève, il travaillera à améliorer les techniques d’imagerie des rayonnements ionisants afin d’en améliorer la précision et la sensibilité.

 


 Collection le 10 Octobre 2014

Thứ Ba, 23 tháng 9, 2014

La plus grande cruche d’alcool au Vietnam

Une cruche éléphantesque remplie de 2.500 litres d’alcool préparé à partir de 4 tonnes de maïs et 200 kg de ferment végétal fait la fierté des habitants du district de Na Hang, province de Tuyên Quang. Visite guidée.
Quatre tonnes de maïs et 200 kg de ferment végétal ont été utilisés pour fabriquer cette eau-de-vie typique de la province montagneuse de Tuyên Quang. 

Photo : CTV/CVN

L’alcool de maïs de Na Hang est une eau-de-vie typique de la province montagneuse de Tuyên Quang, au Nord. Une gorgée suffit à celui qui le déguste, professionnel ou non, pour sentir les fragrances agréables du vin, la saveur pénétrante des liqueurs, et les arômes naturels des sous-bois.

Un alcool tellement renommé qu’à l’approche du Têt, les amateurs affluent dans cette haute contrée pour se procurer quelques flasques, pour eux-mêmes ou en cadeau pour leurs amis et proches.

Introuvable ailleurs, cette spécialité de Na Hang doit sa particularité à ses ingrédients : un maïs de qualité et un ferment préparé à partir de 20 espèces de plantes médicinales. Et aussi à un processus de production spécial, en plusieurs étapes : préparation du ferment, cuisson du maïs à grand feu, mélange du maïs et du ferment spécial, fermentation un mois durant réalisée dans des vases ou cruches et, enfin, distillation de l’alcool.

La légende du mont Éléphant-Alcool 


Selon les autochtones de Na Hang, l’originalité de l’acool de maïs local est liée à l’histoire du mont Éléphant (nui voi en vietnamien), le point culminant de la région. Vu de loin, ce mont fait penser à un éléphant se tenant debout à côté d’une cruche d’alcool. Aux dires de Hoàng Van Nha, un vieillard local, le mont Éléphant évoque une légende héroïque. L’histoire se passe il y a fort longtemps, dans la forêt de Pac Ta, à Na Hang, peuplée alors de nombreuses espèces d’animaux féroces dont l’éléphant que les habitants cherchaient à apprivoiser pour en faire une bête de somme. Une année, le pays fit face à une invasion étrangère.

Toutes les forces disponibles furent alors mobilisées pour le front, dont la troupe d’éléphants du village de Na Hang. Dans cette troupe domestiquée, un grand mâle (considéré comme le chef de fil) n’avait rien perdu de sa férocité, à tel point que personne ne pouvait le monter. Puisque le danger venait frapper aux portes du village, un cornac - aussi audacieux qu’imaginatif - se chargea de l’apprivoiser de nouveau. Tout d’abord, il fit construire des barrages sur tous les ruisseaux de la région, créant ainsi une «ceinture sèche» autour de l’habitat de l’éléphant. Trois jours après, il vint verser de l’alcool dans une cavité rocheuse au sein de la «ceinture sèche», sur laquelle se rua la bête, assoiffée. Et ainsi de suite dix jours durant.

L’éléphant, s’accoutumant de plus en plus à l’alcool (en lieu et place de l’eau) mais aussi à la présence du cornac, se laissa - sous les effets de l’éthanol - monter et obéit à ses ordres. Surnommé désormais «Éléphant-Alcool», la bête amadouée partit au front en tant que chef de fil de la troupe, ce qui permit de bouter l’agresseur par-delà les frontières. Après la victoire, l’Éléphant-Alcool fut anobli par le roi qui lui donna le titre de «Duc- Éléphant» avant d’organiser un immense festin où l’alcool coula à flots en l’honneur de son armée triomphante.


D’une pierre deux coups 

L’occasion pour l’«Éléphant-Alcool» d’étancher sa soif avec son eau-de-vie préférée. Il but et but, vidant une cruche, puis une autre, jusqu’à passer l’arme à gauche. L’Éléphant-Alcool mourut en position debout, dans sa posture vaillante d’un combattant au front. Cette nuit-là, il plut à verse, comme si le Ciel eut voulu exprimer son infini chagrin pour le décès de ce héros national. Le lendemain, aux premières lueurs de l’aube, apparut au vu et au su de tout le monde un éléphant pétrifié avec devant lui une grosse cruche d’alcool. Ainsi était né le mont Éléphant...
La cruche contient 2.500 litres d’alcool. Photo : CTV/CVN

L’idée de fabriquer une cruche d’alcool colossale a germé et été concrétisée en 2009, à l’initiative des autorités locales qui ont voulu, à travers cette image, faire valoir la qualité exceptionnelle de l’alcool de maïs de Na Hang, et la tradition d’un métier local, qui fait vivre une centaine de foyers. De plus, «c’est une pierre deux coups, dans la mesure où cet objet symbolique a contribué à promouvoir le tourisme à Na Hang»,explique le chef du Service de la culture, des sports et du tourisme, Lôc Minh Tâm.

La cruche d’alcool de Na Hang étonne les touristes par ses mensurations. Jugez plutôt : 2,9 m de hauteur, 2 m de diamètre au plus large, 1,3 m à la base et 0,93 m à l’ouverture. Pesant 2.850 kg, elle est constituée, entre autres, de 834 kg de ciment, 311 kg d’acier, 60,5 kg de kaolin, 60,5 kg de plâtre et 60,5 kg de mélasse.

Agrémentée à son col rétrici de deux anses, elle arbore sur son corps des motifs stylisés, décrivant des paysages locaux : mont Éléphant, maisons sur pilotis, centrale hydraulique de Tuyên Quang, femmes broyant du riz au pilon, hommes jouant du khèn(flûte des ethnies minoritaires du Nord), danseurs au tambour... «Le groupe d’ingénieurs et d’ouvriers a consacré deux mois pleins à sa construction», révèle Lôc Minh Tân. Et de préciser que la cruche contient 2.500 litres d’alcool préparés à partir de 4 tonnes de maïs et 200 kg de ferment végétal. «Notre alcool a une saveur typique et sa couleur, neutre, est d’une limpidité parfaite. Car, outre un maïs de qualité et un ferment spécial, il est et doit être distillé avec de l’eau de ruisseau de Na Hang».

Appellation d’origine pour l’alcool de Na Hang


Inscrite en 2010 dans le Livre des records du Vietnam, cette gigantesque cruche d’alcool est exposée sur la place d’honneur de la Maison des hôtes de Na Hang. Fin 2011, le Service de la propriété intellectuelle du ministère des Sciences et des Technologies a délivré l’appellation d’origine «Alcool de maïs au ferment végétal de Na Hang».

Le triple mariage chez les Khùa


Chez les Khùa, une ethnie minoritaire du Centre du Vietnam, le mariage n’est pas une mince affaire. Il faut en effet trois cérémonies pour officialiser l’union, espacées parfois de... dix ans.
Chez les Khùa (autres noms : Bru, Vân Kiêu, Mang Cong), un couple se doit d’organiser trois cérémonies de noce. La première officialise la vie sous le même toit de la femme et l’homme. Après un certain temps (des années !), le couple organise deux autres cérémonies. Et ce n’est qu’à ce moment que le couple est considéré comme marié.
Le rituel Bat dâu, première cérémonie de noce chez les Khùa. Photo : Net/CVN

Y Leng, commune de Dân Hoa, district de Minh Hoa, province de Quang Binh, est un beau village traditionnel aux maisons sur pilotis. Ses habitants, tous d’ethnie Khùa, vouent un attachement particulier à la vie conjugale, qui se doit d’être parfaite, sans heurts, comme un long fleuve tranquille. Hô Thoong, 62 ans, a traversé les trois cérémonies de noce. Lui et sa femme vivent ensemble depuis plus de 40 ans et ont toujours beaucoup d’affection l’un pour l’autre.
Attachement conjugal 

Comme Hô Thoong, tous les couples du village d’Y Leng ont suivi l’incontournable mariage à trois étapes. Attention, quiconque serait tenté de «faire plus court» recevrait les remontrances de la communauté.

La triple cérémonie de noce est une des particularités culturelles dont tous les villageois sont fiers, et donc pas question de passer outre. On la considère comme l’occasion de resserrer les liens conjugaux à des intervalles réguliers! Pas un départ à zéro, mais presque.
Chez les Khùa, le bonheur conjugal n’est pas un vain mot. Photo : TH/CVN

Le Bat dâu est la première des cérémonies. La nuit précédente, le marié accompagné de ses proches se rend chez la famille de la mariée à la lueur de torches. Les vieux Khùa considèrent que l’objectif est d’exprimer la sincérité de la famille du marié, son souhait d’une vie conjugale parfaite. Puis le marié et ses proches entrent dans le logis de la famille de la mariée, allument de petits feux autour d’elle, boivent jusqu’à plus soif du ruou cân (alcool de riz siroté une tige de bambou creuse) et discutent jusqu’à l’aube! Au début de la journée, le Bat dâu débute. Deux femmes proches du marié pénètrent dans la maison de la mariée. Trente minutes après, celle-ci sort et agite les mains en signe d’approbation. Sa dot se compose d’un bracelet et d’un collier en argent, d’une tenue fabriquée par sa mère.

Trois cérémonies pour le prix d’une
Chez les Khùa, le bonheur conjugal n’est pas un vain mot. Photo : TH/CVN

«Dans mon village, les jeunes filles et hommes sont libres de se choisir. Il n’y a pas de mariage forcé. Une fois que les deux familles ont accepté l’union, la première cérémonie de noces est organisée. Les présents, préparés par la famille du marié, comprennent quatre bols de riz, deux bijoux, quatre coqs, un cochon. Le couple commence alors sa période de vie en commun. Dix ans plus tard, la famille du marié rencontre de nouveau celle de la mariée, qui reçoit deux cochons et 24 coqs comme cadeaux de mariage. À l’occasion de cette seconde cérémonie, les voisins sont invités. Enfin, la 3e cérémonie a lieu cinq à sept ans plus tard. Les présents sont un cochon, un buffle et six coqs. Les invités sont les membres et proches de la famille de la mariée, ses voisins», explique M. Thoong.

Un homme Khùa est reconnu marié qu’après avoir traversé ces trois cérémonies. Lui et sa femme sont alors considérés comme un couple au vrai sens du terme. Si la femme décède avant l’homme, notamment avant la 3e cérémonie, de nombreuses familles du marié décident néanmoins de l’organiser. Cela signifie que l’homme est toujours attaché à sa femme, au-delà la mort. L’organisation de cet évènement n’est pas un fardeau pour l’homme.

Hô Cui, 55 ans, est le patriarche du village : «La triple cérémonie de mariage existe depuis des générations chez les Khùa». Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’évolue pas. D’après Hô Thoong, «certaines familles en situation de précarité ont du mal à assurer toutes ces festivités en raison de dépenses importantes, aussi les procédures sont-elles parfois allégées. Personne n’y trouve rien à redire, le principal étant de sceller une union».

Thứ Sáu, 18 tháng 7, 2014

Fleur d’epiphyllum du printemps

(À la feue poétesse Xuân Quỳnh)

Cet automne, on boutura un epiphyllum blanc ;
Dans le petit jardin, la jolie plante fut accueillie.
Après un hiver triste et froid sans avoir fleuri,
Elle répandit soudain sa fragrance au printemps.
 

Et la lune, et les étoiles oubliaient leur chemin,
Toutes troublées, contemplant la fleur d’epiphyllum.
La reine de nuit offrait à la vie tout son pur arôme
Sans se garder pour elle ne fût-ce qu’un petit rien.

Aurait-elle pressenti la fin prochaine de la nuit
Qu’elle s’épuise ainsi à exhaler son parfum exquis ?

Đóa quỳnh mùa xuân
(Kính tặng cố nữ sĩ Xuân Quỳnh)
Thu ấy ai ươm một nhánh quỳnh
Góc vườn nho nhỏ đón cây xinh
Đông buồn lạnh lẽo hoa chưa nở
Bỗng đó xuân về tỏa ngát hương

Trăng sao tinh tú quên đường bước
Xao xuyến cùng ai ngắm dạ quỳnh
Bao hương thanh khiết hoa dâng hiến
Tất thảy cho đời chẳng giữ riêng

Phải chăng quỳnh biết đêm rồi hết
Vắt kiệt thân mình lặng lẽ thơm?

La poésie bouddhiste de l’ancien Vietnam

À la période des Ly-Trân (XIe-XIVe siècle), le bouddhisme est devenu religion d’État. Voici quelques très beaux poèmes bouddhistes composés à cette période-là.

Le ministre Doan Van Kham (XIe-XIIe siècle) a laissé beaucoup de poèmes dédiés aux moines de son époque, tel celui-ci a la mémoire du bonze Quang Tri.
Fleuve limpide et ciel d’azur dans un poème de Doan Van Kham. 
Loin de la capitale, réfugié dans la forêt où vos cheveux ont blanchi,
Vous erriez sur ces hauts sommets embaumés, agitant doucement vos larges manches.
Que de fois, j’ai souhaité, coiffant le turban des disciples, venir, ô Vénérable, m’agenouiller sur votre natte !
Hélas ! Je viens d’apprendre qu’il ne reste de vous qu’une paire de sandales dans la cellule close.
L’oiseau nocturne, dans le jardin de l’Abstinence(1), lance son triste appel aux clartés de la lune.
Qui écrira votre oraison funèbre, là, sur votre stupa ?
Que vos fidèles compagnons ne souffrent pas de votre départ éternel,
Votre image réelle s’est inscrite à jamais sur les monts et les eaux, devant cette pagode.

Le moine Không Lô (?-1119) chante les plaisirs de la retraite :

Douce oisiveté(2) du vieux pêcheur
Sur mille lieues, le fleuve limpide, sur mille lieues, le ciel d’azur,
Une fumée flotte sur les mûriers d’un hameau solitaire(3)
Le vieux pêcheur que nul ne trouble reste plongé dans le sommeil.
Quand il s’éveille, l’après-midi, sa barque est couverte de neige (4)

Profession de foi 
Entre les monts sinueux comme dragons et serpents (5), j’ai choisi un lieu propice à ma retraite.
Toute la journée, je me réjouis de cette vie simple en pleine campagne.
Quelquefois, je monte jusqu’au sommet d’un pic solitaire
Et pousse longuement un cri glaçant tout l’univers (6).

Le roi Trân Thanh Tông (1240-1290) nous laisse des croquis poétiques :

Nostalgie au jardin du harem

La poussière recouvre les portes désertes, la mousse efface les allées.
En plein jour, tout s’assoupit dans le silence que ne troublent plus les pas.
Mille couleurs vermeilles rayonnent vainement,
Pour qui se sont ouvertes ces fleurs du printemps ?
Le jardin vêt son manteau d’émeraude après la pluie, une belle image dans un poème du roi Trân Thanh Tông.

Paysage d’été 

Sous la longue lueur du jour, belle est la véranda fleurie
À la fenêtre du Nord, le vent parfumé de lotus apporte la fraîcheur.
Après la pluie, le jardin a vêtu son manteau d’émeraude.
Seul un chant de cigale trouble le crépuscule.

Excursion au Yên Bang (7)
Tôt le matin, je me promène dans l’île où flottent les nuages,
Quand vient le soir, je me repose près d’une baie toute argentée de lune.
Une immense joie envahit mon cœur,
Mille beautés transparaissent au bout de mon pinceau.
Le général Trân Quang Khai (1241-1294), héros de la guerre contre l’envahisseur mongol, est également homme de lettre :

Voici les impressions de printemps 

Sur les fleurs blanches des abricotiers, la pluie tombe comme de la soie.
Enfermé dans la chambre, un lecteur passionné médite…
Déjà sont gaspillés les deux tiers de sa vie !
À cinquante ans, il se sent affaibli.
L’oiseau lassé du vol rêve au pays natal, souhaitant regagner son nid.
Mais dans l’océan des bienfaits royaux, tel un poisson hérissant ses écailles, il se sent en retard.
Cependant, conservant sa vaillance d’antan.
Il voudrait déclamer ces vers et terrasser le vent de l’Est.
La lune pâlit, la nuit se défait,
Un coup de vent venu de l’Est apporte un froid rare au printemps
Les fleurs des saules pleureurs en voltigeant vont se coller au pavillon
Les bambous d’ivoire frappant au balcon troublent mon rêve
La douceur de la pluie rafraîchit la nature.
Cependant que, le cœur serré, on voit sur son visage se fane la jeunesse
On se verse trois verres d’alcool pour chasser la tristesse.
Et, frappant son épée, on évoque avec nostalgie la montagne de jadis.


(
1) Littéralement : la cour devant la Salle de l’Abstinence.
(2) Nhàn : ce mot sino-vietnamien est intraduisible. Il évoque les plaisirs de l’otium, la douce oisiveté du sage qui mène une vie retirée au milieu de la nature, souvent à la campagne, pour cultiver l’esprit et le cœur. Par extension, le mot «Nhàn » désigne aussi une attitude de l’âme détachée des soucis, des honneurs et des richesses, attitude que le sage maintient malgré les préoccupations multiples et les pires épreuves.
(3) Autre version : Ici, un hameau de mûriers, là, un autre estompé de fumée.
(4) La neige est inconnue dans le delta de notre pays. Mais les poètes employaient souvent ce mot pour désigner la brume en temps de froid intense.
(5) Selon la géomancie, science occulte des influences terrestres, il faut construire sa maison dans un site bénéfique.
(6) Thai hu : littéralement : le grand vide.
(7) La marche de Yên Bang (devenu Yên Quang sous Lê Anh Tông) désignait la province actuelle de Quang Ninh.

Thứ Tư, 11 tháng 6, 2014

Le Chèo – Théâtre populaire du Vietnam

Le Chèo est une sorte originale de l’art populaire du Vietnam. C’est un théâtre musical qui est né dans les villages du delta du Fleuve Rouge, très connu sous les règnes de Ly et Tran du XIè - XVè siècles.
En fait, le mot “Chèo” est issu de Xiao, mot chinois signifiant “rire”. Ce genre artistique se caractérise par la large place accordée à l’humour. Il est présenté à l’occasion des fêtes religieuses mais encore à la fin des récoltes. Les lieux où on l’exécute sont toujours dans les cours des maisons communales ou devant les pagodes.
Généralement, le Chèo raconte des histoires simples de la vie des campagnards, mais le répertoire comprend aussi des pièces historiques et satiriques, des comédies de mœurs ou des adaptations légendaires.
La langue utilisée dans le “Chèo” est populaire et savoureuse, parvenue des dictons et de proverbes. Le langage corporel est aussi important lors que l’on présente ce théâtre populaire, il demande à la fois grâce et rigueur, délicatesse et technicité.
La troupe se compose d’acteurs, chanteurs, musiciens qui se déplacent d’un village à l’autre. Ils sont les amateurs mais il existe quand même des groupes professionnels.
Les décors sont minimalistes, les maquilles et les costumes hauts en couleurs, simples et élégants. Les musiciens sont tambour, gongs, crécelle, flute,…
La scène est commencée par trois coups de tambour, l’actrice principale présente alors l’intrigue au public. En fonction de signification de chaque événement, on prépare des instruments musicaux différents: mariage, naissance,…Tous les gestes des acteurs, même ceux des yeux et de la bouche ont un sens à part.
À nos jours, surtout à Hanoi, les lieux populaires de représentation des arts traditionnels sont nombreux.
En parallèle avec des spectacles des marionnettes sur l’eau, le “Chèo” est très bien apprécié.

Ce genre populaire est aussi renouvelé en plusieurs nouvelles directions, mais en tenant des éléments fondamentaux du Chèo traditionnel.




Ho Chi Minh ville, le 12 Juin 2014

Thứ Hai, 2 tháng 6, 2014

La signification des yeux du bateau


 Le dessin des yeux sur le bateau existait depuis longtemps, au premier siècle, à l’époque du roi Hung.
D’après la conception des naviguers, le bateau est considéré comme un être vivant dans la mer, les rivières. Alors, il faut avoir des yeux pour voir et éviter les dangers, les mauvais esprits dans la voie fluviale.
Les yeux du bateau aident aussi les pêcheurs à chercher les trésors de poisons, des crevettes, des calamars,…. Ils apportent encore la chance aux naviguers lors qu’ils flottent sur l’eau.
L’étape de dessiner les yeux du bateau est très importante. Selon la croyance traditionnelle, on doit choisir une bonne date, une bonne heure pour décrire les yeux du bateau. Après êtredessinés, on les cache par une bande rouge. Ensuite, la fête d’ouvrir les yeux est organisée par son propriété ou les personnes expérimentés de bateau. On prépare des offrandes comme: crevette, viande du porc, œuf du canard.
En se basant sur les conditions géographiques,on dessine les yeux du bateau aux formes et couleurs différentes.
Au centre: les yeux sont serrés, longues iris, globe oculaire blanc sur le fond bleu. Tandis qu’au Sud, surtout dans le delta du Mékong, ils portent la forme ronde, ovale, gros, iris et globe oculaire blanc sur le fond rouge.
En arrivant à l’océan, à la mer, ou aux rivières, les yeux du bateau donnent aux pêcheurs une confiance en soi pour explorer la nature.



Thứ Năm, 29 tháng 5, 2014

La fête de Mi-Automne (fête de la Lune)

La fête de mi-automne ou fête de la lune est célèbre le 15è du 8è mois lunaire. À la nuit de ce jour, la pleine lune est la plus rond et plus lumineuse de l’année, ce qui symbole l’unité de la famille et le rassemblement.
La fête de mi-automne était tout d’abord une fête agricole, la célébration des récoltes.
Cette fête est à l’origine de la Chine. Elle déviant l’un des deux plus importants congés du calendrier chinois et un jour férié dans de nombreux pays asiatiques.
Pour cette fête, on a raconté diverses légendes au sujet de la lune, mais parmi lesquelles, l’histoire de la Chang’e (Hang Nga) est la plus connue:
Autrefois, la Terre était entourée de dix soleils, chacun illuminant à son tour la Terre. Mais un jour, les dix soleils sont apparus en même temps, brouillant les mers, desséchants les terres et végétation. Cette situation a été  sauvée par un héro courageux qui s’appelait Hou Yin. À l’aide de son arc, il décrocha les neufs soleils, n’en laissant qu’un dans le ciel.
Apès cet exploit, Hou Yin devenait le roi célèbre. Il s’était marié avec une belle jeune fille Chang’e. Un jour, au cours d’arriver visiter ses amis, il a rencontré par hasard la Reine-Mère céleste qui lui a donné l’élixir de longue vie. Il a passé l’éxilir à son épouse pour le conserver.
Mais il y a eu un mauvais homme qui rusait pour voler ce médicament d’or. En évitant ce malfaisance, Chang’e a bû l’éxilir de longue vie, son corps en ce moment là était flotté et s’est envolé vers la lune.
C’est pourquoi à la nuit de la fête de mi-automne, si on observe attentivement la lune, on peut voir Chang’e dans son palais.
Au Vietnam, à la nuit de fête de la Lune, chaque famille prépare des fruits, du thé chaud, et surtout des gâteaux de lune. Les rues sont remplies par des lanternes, des masques en forme d'animaux,… Après la cérémonie, tout le monde s’essayait autour de la table et se partageait les offrandes en bavardant. Puis les vieillards se mettaient à raconteur des histoires sur la lune que les enfants écoutaient attentivement.

Mais, les paysans, profitant de cette clémence météorologique, examinent la lune pour savoir si la moisson sera bonne ou non. Brillante, bonne récolte ; jaune, paix et bonheur ; verte, famine ; traînées noires, guerre. Heureusement, depuis que je suis ici, quand j’observe l’astre des nuits, je le vois toujours jaune et brillant, et je ne bois pas assez de bière pour le voir vert, strié de noir ! Tant mieux, parce que cela me permet d’apprécier sans modération la Fête de mi-automne, qui est aussi la fête des enfants… 






Le bambou vietnamien

Le bambou est une image familiale pour les habitants vietnamiens. Il devient aussi le symbole présentatif du Vietnam.
Depuis longtemps, l’image des haies de bambou arrivait naturellement dans les chansons, les poèmes, la littérature,…
Cette plante est très utile dans la vie des vietnamiens. Autrefois, ce bois creux si solide est servi à construire des cloisons, des haies hautes de plusieurs mètres protégeant le village contre les pirates. Le bambou est utilisé surtout pour faire des outils servis la vie quotidienne: des baguettes en bambou, des paniers, des charpentes comme les murailles, meubles, lits, tables, accessoires, cordages, ficelles, chapeaux coniques, le seau pour aller puiser de l’eau, la pipe pour les fumeurs,… Il sert aussi à la nourriture des animaux. Les racines de cet arbre, on les déterre quand même et les sèche au soleil durant quelques semaines pour servir comme le bois de chauffage à cuire des gâteaux de riz gluant à l’occasion du Tet traditionnel du Vietnam.
C’est le bambou qui attache strictement à la vie des Vietnamiens du berceau à la tombe. Après avoir décédé, le corps du défunt repose sur une claie faite avec bambou.
Cette plante devient ainsi quelque chose "sacrée", intime et propre au village. C'est grâce aux haies de bambou que le village retrouve non seulement sa tranquillité et son intimité mais aussi ses traditions et ses mœurs. Le bambou devient ainsi le protecteur des villageois. Un proverbe vietnamien a dit que «  l’autorité du roi s’arrête devant les haies de bambou du village ». Cela exprime le rôle important du bambou dans les villages en particulière et dans la culture vietnamienne en général.
Les caractéristiques du bambou présentent aussi les caractères des Vietnamiens: diligence, solidarité, tolérance, hospitalité,… On utilise l’image du bambou pour donner aux vietnamiens des leçons d’or. Par exemple : lorsqu’un bambou devient vieux, il est difficile de le courber. Alors, cette phénomène est pour rappeler aux parents qu’il faut éduquer leurs enfants quand ils sont jeunes parce qu’il est difficile de le faire quand ils deviennent plus âgés.

Le bambou et le village sont si étroitement liés qu'on les compare souvent  à une personne liée à son ombre. Ces deux images se gardent bien dans l’âme de chaque vietnamien lors qu’il est loin de son village natal : « en s’arrêtant ici, on se sent désemparé. En se souvenant de son pays avec émotion, on est rappelé à revoir le bambou du village.